PAGE 3 Blog de THIERRY REVE D"ORIENT

JOUR 29 - 32

Direction ISTANBUL, le clou du voyage, qui sera aussi notre dernière halte en Turquie.

Plus de 400 kms sans grand chose à raconter, sauf quelques paysages. 

La traversée du Bosphore, sans trop de circulation. A nous l'Europe.

Istanbul ville moderne, des tours fleurissent.

Un petit rassemblement probablement en l'attente d'une possible intervention sur la place TAKSIM, haut-lieu des manifestations quotidiennes depuis un mois à Istanbul.

le pont de Galata

Pour moi c'est l'image de l'expression Française "fort comme un Turc3. Dans ce pays, et en particulier à Istanbul qui est une ville grouillante de l'aube à l'aurore, on voit beaucoup d'hommes tirant des charges énormes, ça me faisait penser à des fourmis transportant mille fois leur poids. 

la vieille cité.

un marché au déballage comme on peut en voir en France.

Là c'est le Grand bazar, plus de 4000 boutiques vendant tout.

ces photos sont prise avant que la foule ne devienne trop dense.

Les Turcs sont fiers de leur drapeau dont ils arborent les couleurs en tous lieux.

Un cireur de chaussures a perdu sa brosse en nous croisant. Rien de plus naturel pour Fredy, le gentleman que de la lui rapporter. Après un bref échange de paroles de politesse chacun dans sa langue, Fredy a compris que l'artisan lui proposait de nettoyer ses chaussures gracieusement. Il était ravi sauf qu'à la fin de son travail l'homme lui a tendu la main en lui demandant 5 liras (soit environ 2 euros). Mais cette histoire, Fredy oubliera surement de vous la raconter....

Le lavage des pieds, mains et visage avant la prière. De nombreuses fontaines sont à disposition à cet effet dans tout le pays.

Un petit bateau près du pont de Galata. 

Les commerçants font griller sur une plaque des filets de maquereaux qu'ils vendent en sandwiches dans du pain, accompagnés d'herbes, d'oignons et d'épices. Excellent.

Mais une photo ne peut reproduire la réalité, car c'est vraiment un spectacle de voir ces hommes, travailler dans un bateau brassé par la houle...

Ca y est, il a fait son coming-out.

La police municipale lutte contre la pollution. Leur effort aura du mal à compenser le dépôt d'immondices sur les rochers tout au long de la mer noire dans Istanbul.

Nous n'avons pas su s'il s'agissait d'une véritable mariée. Elle prenait la pose devant beaucoup de photographes amateurs. Dans le pays nous avons vu beaucoup de mariages, tous les jours de la semaine. Contrairement à chez nous, l'ambiance est invariablement bon enfant, enjouée et calme. Est ce l'effet de la non consommation d'alcool ? Surement. 

Au marché aux épices, une partie est réservée aux graines et aux animaux (oiseaux etc...) mais nous avons été surpris de voir de nombreux bidons d'eau renfermant des sangsues.

Les armoiries de la police motorisée.

On quitte Istanbul.

Frontière Bulgare. La suite est sans intérêt. Nous naviguons à destination de la SERBIE.

La pension où nous passons la nuit, peu après être entrés en Serbie. 

Très sympa. En plus, la nourriture commence à nous rappeler la maison....

Les prix sont très intéressants et les motos en sécurité dans un garage fermé. 

La fin du rêve

Comme toute chose notre voyage, le plus long que j'aie jamais fait, surtout à moto, va prendre fin. Lorsque nous quittons ISTANBUL c'est le compte à rebours final. Nous savons que nous prendrons désormais moins de plaisir car il s'agit simplement de regagner notre pays. Mais il reste encore quelques agréables surprises, à commencer par un petit détour qui a été suggéré par Fredy : une halte à BUDAPEST en Hongrie. C'est un détour mais il vaut largement le coup. D'ailleurs, je ferais volontiers de la Hongrie une destination de voyage.

En passant, nous avons dormi en Serbie dans un petit hôtel qui nous a charmés. Dommage nous n'avons presque pas de photos. Nous avons retrouvé le goût d'une cuisine se rapprochant de la nôtre au niveau des ingrédients, si vous voyez de quoi je veux parler (groin, groin...) et le maître d'hôtel nous a accueilli avec un  alcool qu'il assimile à une Vodka, mais qui s'apparente en réalité à un Calva. Très bon et très bonne entrée en matière après un long jeun...

Comme je viens de l'indiquer, nous avons été conquis par BUDAPEST qui est ville très accueillante et touristique. Elle respire la joie de vivre et même notre hôtel (plutôt un appartement dans une cité, qui a été restauré, nous a plu (calme).

Voir les photos ci-dessous, je n'ai plus trop la patience de les légender tour à tour.

Pour clore le voyage, notre dernière étape s'est passée dans un gîte sur la petite commune de BLANCHE EGLISE (France). Très isolé, mais au charme inimitable. Notre hébergement (pour une poignée de sous) se trouvait au dessus de la Mairie, et la responsable est venue nous rendre une aimable visite. Fredy connaissait déjà les lieux. Ce gîte dispose de plusieurs chambres et sanitaires, ainsi qu'un dortoir immense. Nous avons passé un très bon séjour, et cette étape est à conseiller.

Puis le lendemain, c'est la fin du voyage...

Nous arrivons à CHOLET, après 12300 kms parcourus sans incident. Les motos ronronnent et les pneus sont étonnamment encore frais, mais les arrières (surtout mon Michelin Anakee 3) qui de part son profil un peu plus route que piste faisait sourire Fredy au début de l'aventure...

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Pour résumer notre périple, La Turquie est un pays propice au voyage à moto, ou au voyage tout court. Le peuple est accueillant et multiculturel. L'accueil du voyageur n'est pas une légende. Les paysages sont souvent grandioses, surtout dans les zones montagneuses. Nous avons eu la malchance de parcourir ce pays alors qu'il s'emploi actuellement à refaire de façon quasi-intégrale son réseau routier, ce qui nous a occasionné de nombreux désagréments (goudron frais, graviers, cailloux, odeurs....).

La Géorgie est également un pays accueillant. Il renferme des trésors (paysage sauvages et variés). Les Géorgiens sont généreux (exemple tout bête : sitôt arrivés dans ce pays Fredy ne pouvait plus supporter que sa moto soit sale, donc nous nous sommes présentés à un garage spécialisé dans le lavage au karcher des véhicules, ils nous ont fait ça en priorité et ont refusé qu'on paye) il y a d'autres exemples...

La nourriture en Géorgie est également beaucoup plus variée qu'en Turquie (logique) et ils font des vins excellents. Leur Vodka est également réputée pour être la meilleure au Monde.

Rien a dire sur ce pays, sinon du bien. On peut constater néanmoins son ancienne appartenance Soviétique (cf : les constructions genre barre HLM tristes et toutes identiques, les voitures d'un autre temps...mais ça n'enlève pas le sourire aux habitants.

L'Arménie, qui constituait à l'origine un des points phares de notre voyage, nous a déçus. Les habitants sont distants, voire suspicieux envers les étrangers. Ils sont miséreux et nous avons eu de la peine en les voyant vivre. Pas grand chose à manger dans ce pays, qui me fait penser (bien que je n'ai pas connu) à l'Europe d'il y a 60 ans. Leur voitures sont en majorité des Lada de marque Russe. L'état des routes (chose importante pour un motard) est déplorable et elles sont très dangereuses. En voulant traverser la capitale EREVAN nous avons craqué face à une circulation impossible, une chaleur écrasante et le prix des hôtels démentiel. Nous avons écourté notre passage dans ce pays, qui semble se mourir (cela n'engage que moi).

Notre but est maintenant atteint. 

On l'a fait. On a même fait la mythique route militaire séparant la Géorgie de la Russie/Tchétchénie. Nous avons eu des moments d'inquiétude (moi j'en ai eu) mais "no problèm" concernant nos motos.

J'en finis en disant un grand Merci à Fredy (Pierre) qui est pour beaucoup dans la réalisation de ce voyage qui nous a tous (je pense) marqués et qui nous confirme que nos petits soucis quotidiens ne sont que des petits soucis.

Merci de nous avoir lus.

"On m'a fait remarqué que de fotes d'ortograf s'été glisser dans les taixtes mais j'ai orreur de me relirre." 

Bon vent à tous, surtout aux motards(des) ;)

Notre hôtel en Serbie

sans commentaire

Buda pest

vue du bateau

le parlement Hongrois